Sonia Denaj, coordinatrice étudiants internationaux et projets chez Relie-F en partenariat avec YFU (Youth For Understanding) nous parle de son travail, des programmes d’échanges interculturels et du Beau Vélo de RAVeL !
Salut Sonia ! En quoi consiste ton travail chez YFU ?
YFU est un réseau d’échanges interculturels actifs dans plus de 50 pays. Je suis coordinatrice des étudiants internationaux et des projets qui les concernent. Une trentaine de jeunes vient en Belgique pour une durée de 6 mois à un an. Je m’occupe du côté administratif, du soutien depuis leur arrivée en famille d’accueil jusqu’à leur départ, je cherche des familles d’accueil et je coordonne des activités tout au long de l’année. C’est un métier avec beaucoup de challenges, très enrichissant, on en apprend tous les jours. Ce sont des jeunes en plein développement et on contribue à les faire grandir, à leur donner une leçon. On est des adultes de référence quand ils arrivent ici.
Que propose YFU comme activités pour les étudiants internationaux ?
Il y a des activités cadres obligatoires et des activités ludiques. Pour les activités cadres, les étudiants commencent par une activité d’orientation à leur arrivée en août. Ils reçoivent des conseils, notamment pour les aider à surmonter le choc culturel, vivre le début de leur échange,… Deux mois plus tard a lieu un suivi (« follow-up ») pour prendre des nouvelles. Ensuite nous les revoyons avant leur départ, qui peut aussi être un choc. Les activités ludiques sont des barbecues, des voyages à Paris, des journées à Walibi,… Je m’occupe de gérer ces activités, au niveau logistique, je m’occupe aussi du staff de jeunes qui animent ces activités : ce sont des jeunes alumni qui ont été en échange et qui viennent donner un coup de main.
Comment sont entourés les jeunes présents en Belgique ?
En plus de moi et de leurs familles d’accueil, les jeunes sont entourés par des délégués régionaux. Le suivi des délégués est plus régulier comme ils sont directement sur le terrain. Et parce qu’un soutien n’est jamais de trop, ils sont entourés aussi par des parrains et marraines. Ce sont des jeunes alumni, souvent du même âge, qui les accompagnent durant leur échange. Le fait qu’ils soient plus proches en âge c’est plus facile pour se confier.
Concrètement, comment ça se passe pour être une famille d’accueil ?
Il n’y a pas de critères de structures familiales requises. Il suffit d’être motivé et d’avoir envie de partager son quotidien avec un étudiant entre 15 et 18 ans! On demande juste d’avoir un casier judiciaire vide.
Quels sont les retours des jeunes accueillis ici en Belgique ? Que pense-t-il du plat pays ?
Ils rentrent en ayant désormais une deuxième famille et une deuxième culture. Ces jeunes sont contents de cette expérience. Il faut savoir qu’ils viennent ici parce qu’ils l’ont choisi : ils sont attirés par la culture et les langues, ils veulent apprendre le français ou le néerlandais.
Que retirer de ce type d’expérience ?
Les jeunes qui font des échanges acquièrent une ouverture d’esprit. C’est très enrichissant de découvrir une autre culture, une autre façon de vivre. Ils apprennent aussi à être plus indépendants et à grandir : on devient mature en étant obligé de se débrouiller.
Parle-nous des actions de YFU dans le cadre du Beau Vélo de RAVeL.
Pour la troisième année consécutive, YFU est partenaire du Beau Vélo de RAVeL. À chacune des 13 étapes classiques de cet évènement familial, nous tiendrons un stand afin de faire découvrir notre mission et nos programmes au grand public. Nous pouvons déjà annoncer que la journée du samedi 09 septembre à Rumes-Tournai sera consacrée à YFU.
Je t’invite à consulter ici notre site où tu retrouveras plus d’infos sur les dates et les animations de chaque journée. À bientôt!
Merci beaucoup Sonia! A vous de jouer maintenant, et de partir en échange ou d’accueillir un jeune!