Mais où est le problème ?
Depuis la seconde moitié du 20e siècle, notre alimentation s’est métamorphosée, et pas pour un mieux malheureusement. Nous consommons toujours plus, mais de moins en moins bien. Les aliments que nous mangeons parcourent souvent des milliers de kilomètres avant d’arriver dans nos assiettes. L’utilisation abusive des serres et de l’importation a complètement balayé la notion de saison. Les produits sont presque systématiquement accompagnés d’un emballage inutile et polluant.
Malheureusement, la liste des problèmes est encore longue : le réchauffement climatique, la pollution des nappes phréatiques, l’appauvrissement des sols, la déforestation au profit de l’huile de palme, la pêche intensive, la diminution du nombre d’agriculteurs, les grandes exploitations spécialisées au lieu de petites diversifiées, les conséquences sur la santé et les coûts sociaux : surpoids, obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, cancers… Gardons également à l’esprit que la croissance inévitable de la population mondiale ne facilitera pas la réalisation des mesures à prendre. Comment nourrir 9 milliards de personnes en 2050, surtout si tout le monde se met à manger de la viande par exemple ?[1] Si l’on réfléchit donc un instant aux solutions que l’on pourrait apporter, la piste de l’alimentation durable s’impose d’elle-même. En effet, elle tient compte des besoins alimentaires mondiaux actuels sans compromettre la satisfaction des besoins des générations futures. L’alimentation est durable si elle est responsable sur un plan écologique, économique et social, de la production à la consommation.
[1] http://fido.belgium.be/fr/content/un-systeme-alimentaire-durable