Des milliers d’élèves du nord et du sud du pays brossent les cours les jeudis pour réclamer un meilleur avenir et des mesures concrètes pour sauver l’environnement. Et elles et ils ont raison. Comme le disait Greta Thunberg devant la COP 24 : « Nous sommes à court d’excuses et nous sommes à court de temps. C’est l’heure du changement, que ça vous plaise ou non ! ».
Le Comité des Élèves Francophones soutient pleinement la mobilisation des élèves. Nous voulons que leur parole sur tous les sujets qui les concernent soit prise en considération et soit prise au sérieux. L’avenir de l’environnement et donc leur avenir, c’est cela qui est en jeu. Ce n’est pas accessoire. Ce n’est pas futile. C’est même plus important que de rester assis sur un banc quelques heures de cours le jeudi.
Nous demandons aux écoles de ne prendre aucune sanction contre les élèves qui se rendent aux marches pour le climat. Nous demandons au contraire que les écoles les soutiennent : en mettant à disposition des locaux pour préparer les marches et fabriquer les pancartes, en justifiant leurs absences et en ne les comptant pas dans un quota maximum d’absences justifiées, en ne programmant aucune interro ni aucun devoir pour le jeudi, en permettant au personnel éducatif qui le souhaite de soutenir le mouvement, …
Pour reprendre à nouveau les propos de Greta : il est temps de réaliser que ce sont les élèves qui ont la seule réaction logique. Il faut tirer le frein à main. C’est vous qui n’êtes pas assez matures pour dire les choses comme elles sont. Si vous voulez revoir les élèves à l’école le jeudi, la seule solution c’est de répondre à leur demande et de prendre des mesures concrètes pour protéger l’environnement. Ni plus. Ni moins.
Pour le Comité des Élèves Francophones, Anthony Terroir et Charlotte Dandoy co-secrétaires généraux.