Le secteur de la jeunesse
Introduction

Le Secteur Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) se compose de différents acteurs, tous investis dans le développement et l’épanouissement des jeunes de 3 à 30 ans. Il est sous la responsabilité de la Ministre de la Jeunesse et ses prérogatives administratives sont assurées par le Service de la Jeunesse qui est chargé de mettre en œuvre la politique culturelle de la Fédération Wallonie Bruxelles pour toutes les questions relatives aux jeunes.

Les acteurs

Les acteurs principaux du secteur jeunesse sont :

Les Organisations de Jeunesse (O.J.) Les Centres de Jeunes (C.J.)
Associations de personnes physiques ou morales dont le champ d’action couvre l’ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles et s’adresse à un public investi dans la durée (« pour et par les jeunes ») Structures implantées dans un champ d’action essentiellement local, dont l’action touche des jeunes de manière ponctuelle ou par projets. Il en existe trois types :-     Maisons de Jeunes-     Centres de rencontres et d’hébergement-     Centres d’information des Jeunes.
Décret «O.J.»du 26.03.2009 Décret «C.J.»du 20.07.00 (modifié le 09.05.08)
Les Organisations de Jeunesse
Finalités

Les Organisations de Jeunesse constituent un pilier majeur de la vie culturelle et associative et jouent un rôle de premier ordre dans la politique de la jeunesse. Il s’agit d’associations volontaires s’adressant à un public majoritairement composé de jeunes de moins de 30 ans qui contribuent au développement par les jeunes de leurs responsabilités et de leurs aptitudes personnelles. Elles sont encadrées par des équipes d’animation composées de permanents, de travailleurs, et de volontaires.

Ces collectivités ont pour objectif de former leurs bénéficiaires pour qu’ils deviennent des Citoyens Responsables Actifs Critiques et Solidaires, les CRACS. Ce faisant, elles œuvrent dans le domaine de l’Éducation permanente et s’assurent de respecter les valeurs d’égalité, de mixité, de démocratie et de solidarité. N’importe quelle association ne peut pas se prétendre O.J. Il s’agit d’un « label » accordé par la Fédération Wallonie Bruxelles qui donne droit à des droits (subventions, place dans les organes d’avis, …) mais aussi à des devoirs (critères spécifiques à remplir).

Différents types

Il faut distinguer cinq types d’O.J.

  • Les mouvements de jeunesse
    Ces O.J. réalisent de l’animation en contact direct avec des membres participant aux activités de manière régulière. Le cœur de leurs actions est le « vivre ensemble » au sein d’espaces de vie collectifs, au moyen d’une pédagogie de l’expérimentation visant l’épanouissement personnel (attitudes, savoirs, compétences) ancré dans un cadre de vie local.
  • Les mouvements thématiques
    Ils tendent à sensibiliser les jeunes à des enjeux de société, spécifiques ou plus généraux, en faisant appel à la réflexion et l’analyse. Pour ce faire, ces O.J. cherchent à construire et faire entendre des points de vue issus de leur collectivité de jeunes adhérents volontaires et engagés dans la durée d’un projet à long terme.
  • Les services de jeunesse
    La finalité de ces O.J. est de soutenir le développement des responsabilités et des dispositions personnelles des jeunes au moyen d’activités régulières. Celles-ci peuvent revêtir plusieurs formes comme l’animation, la formation, l’initiation à des modes d’expression socioculturels, l’information ou la mise à disposition de lieux de rencontres.
  • Les fédérations d’Organisations de Jeunesse
    Pour pouvoir se revendiquer comme telle, les fédérations doivent rassembler au moins cinq O.J. agréées dont les considérations (idéologiques, sociales, sociétales, …) convergent vers des enjeux communs. Celles-ci assurent à leurs membres une série de missions et de services leur permettant de réaliser leurs actions de manière optimale, ainsi qu’une représentation au sein de leur secteur.
  • Les fédérations de Centres de Jeunes
    Pour pouvoir prétendre à cette appellation, les fédérations de Centre de Jeunes doivent soit être agrées comme telles selon le prescrit légal propre à ce type d’O.J., soit disposer de quatre Centres de Jeunes agréés de même. Elles assurent à leurs membres des missions identiques à celles des fédérations d’Organisations de Jeunesse.

En parallèle, les groupements de jeunesse sont des associations qui partagent la même philosophie que les Organisations de Jeunesse mais qui ne remplissent pas tous les critères légaux pour être reconnues comme telles.

La représentation

En Belgique, il existe un postulat de base concernant les décisions politiques : on ne légifère pas sans consulter auparavant les personnes concernées par les lois. Ainsi, il est d’usage que certains organes d’avis soient interrogés par les pouvoirs politiques, sur tout ce qui se rapporte à la jeunesse. Les protagonistes du Secteur Jeunesse sont représentés dans ces organes ayant chacun leur domaine de compétences. Citons par exemple le Conseil de la Jeunesse en Communauté Française (C.J.C.F.), le Conseil Consultatif des Maisons et Centres de Jeunes (C.C.M.C.J.), la Commission Générale d’Avis Centre de Vacances (Comm. Gén. C.D.V.) ou le Conseil Supérieur des Volontaires (C.S.V.)

En ce qui concerne plus particulièrement les O.J., il s’agit de la Commission Consultative des Organisations de Jeunesse (C.C.O.J.) :

C’est une plateforme d’échange entre les O.J. et la Fédération Wallonie Bruxelles, entre la société civile et les pouvoirs publics. La C.C.O.J. émet des avis faisant consensus en son sein sur tout ce qui relève de la sphère d’action des O.J. Ces avis sont soit proposés à l’initiative de la C.C.O.J., soit sollicités par les Ministres ou le Gouvernement. Elle est composée de membres issus des O.J. qui ont un mandat de 4 ans avec voix délibérative :

  • 2 représentants par fédération d’.O.J plus 9 mandats qu’elles se partagent
  • 2 représentants pour l’ensemble des O.J. sans fédération
  • 3 experts désignés par le gouvernement compétent en politique de la jeunesse

Trois autres membres participent également aux débats à titre consultatif :

  • 1 représentant de l’administration (Service Jeunesse)
  • 1 représentant de l’Observatoire des politiques culturelles
  • 1 représentant de l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse.

Les travaux en son sein sont organisés sous forme de groupes de travail thématiques (ponctuels) et de sous-commissions (permanentes) qui pré-traitent les sujets. Ces dernières sont composées d’experts du secteur O.J. pas nécessairement membres de la C.C.O.J. Elles sont au nombre de six :

Sous-Commission Missions d’avis et réflexion sur Enjeux
« Politique locale de jeunesse » La collaboration entre les O.J. et les C.J. –  Favoriser la transversalité des pratiques entre les O.J. et les centres de jeunes.
« Enfance » L’enfance dans les O.J. –  Proposer et développer des projets visant la valorisation et le développement de pratiques liées à l’enfance.
« Formation » La formation des professionnels et des volontaires au sein des O.J. –  Sujets variés : brevets d’animateurs, formation continue et valorisation des acquis de l’expérience, etc.
« Mouvements de jeunesse » Les mouvements de jeunesse –  Permettre la discussion et le consensus entre les mouvements.-  Donner du poids aux mouvements qui représentent peu d’O.J. mais touchent beaucoup de jeunes.
« Emploi » L’emploi dans les O.J. –  Favoriser la valorisation et le développement de l’emploi des O.J.-  Négocier la répartition de l’enveloppe budgétaire « emploi » et des postes (détachés pédagogiques, permanents).
« Actions de sensibilisation à la participation citoyenne, à la démocratie et à la lutte contre l’extrémisme » L’engagement citoyen des jeunes dans la société –  Vérifier et coordonner les actions réalisées dans le cadre du dispositif particulier correspondant.-  Plus spécifiquement, elle examine si les subventions allouées à ce dispositif sont bien utilisées.

Les premières formes historiques d’ « associations de jeunesse » apparaissent au milieu du XIXe siècle avec les premiers « patronages ». Ces derniers naissent suite à une inquiétude : les conséquences de la misère sociale sur les enfants et les jeunes. Ils se présentent comme des endroits de préservation et d’instruction religieuse, où les enfants mènent des activités récréatives et éducatives.

Parallèlement se développent les premières associations d’éducation populaire. Celles-ci voient le jour au sein des mouvements ouvriers socialistes et chrétiens naissants et ont pour vocation d’émanciper culturellement les classes les plus défavorisés de la population, afin d’augmenter leur capacité d’agir et de participer au sein de la société.

Ces deux formes historiques d’associations constituent les prémices des organisations de jeunesse comme nous les connaissons aujourd’hui.

Par ailleurs, le développement de ces différentes associations est à remettre dans le contexte de la pilarisation de la société belge qui marquait la fin du XIXe siècle. Historiquement, on trouve à cette époque trois familles politiques au sein de la société belge : les libéraux, les catholiques et les socialistes. Chacune d’entre-elles va alors se structurer autour de ce qu’on appelle un « pilier ». La spécificité d’une société organisée de la sorte est que la citoyenneté se construisait sur base de l’appartenance à l’un de ces piliers. Au-delà du parti politique, cela comprend le syndicat, la mutualité, les coopératives, etc. Il était donc possible pour un citoyen d’évoluer quasi exclusivement au sein du milieu social et institutionnel lié à l’un des piliers, et ce indépendamment de son niveau social.

Au XIXe siècle, les « jeunes gardes », sorte de première forme des jeunesses à orientation politique, font également leur apparition. Elles sont au nombre de trois : les jeunes gardes socialistes, libérales et catholiques.

A partir des années 1910, d’autres mouvements de jeunesse, se basant sur une philosophie d’éducation par l’action, se développent. Dès les années 1920, on assiste à une multiplication des associations de jeunesse, essentiellement du côté du pilier chrétien. Celles-ci sont dites « spécialisées » car elles s’adressent à une frange particulière de la jeunesse.

Après la Seconde Guerre mondiale, la population est sous le choc: comment le pouvoir Nazi a-t-il pu commettre de telles atrocités ? En Belgique, les pouvoirs publics prennent conscience de l’importance de la jeunesse, trop souvent négligée jusqu’alors, comme catégorie sociale spécifique et constatent que l’unicité des jeunesses fascistes a été un vecteur important de propagande. L’Etat belge se rend compte qu’il est nécessaire de développer chez les jeunes un esprit critique et citoyen, et décrète, d’une part que les associations de jeunesse sont un formidable vecteur pour atteindre cet objectif et que, d’autre part, le secteur des associations de jeunesse doit être le plus diversifié possible. Les premières politiques culturelles centrées sur la jeunesse voient donc le jour et les organisations de jeunesse sont placées au cœur de ces nouvelles politiques.

En 1965, une première loi vient réglementer le secteur, la loi relative à la mise à la disposition des organisations de jeunesse de membres du personnel enseignant. Ce sont les prémices du détachement pédagogique.

Dans le courant des années 1960-1970, on assiste également à un autre phénomène : la structuration des organisations de jeunesse au sein de confédérations, fondées sur les trois piliers de la société belge.

C’est ainsi que voient le jour :

  • Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) en 1962
  • La Confédération des Jeunesses Socialistes (qui porte aujourd’hui le nom de ProJeuneS) en 1968
  • La Confédération des Organisations de Jeunesse Libérales (aujourd’hui Jeunes & Libres) en 1972

En 1975, une nouvelle confédération, se définissant comme neutre et indépendante et pluraliste voit le jour : la Confédération des Organisations de Jeunesse.

Malgré l’arrivée de cette nouvelle confédération, certaines organisations de jeunesse décident de rester en-dehors de ce système. On les appelle les « organisations de jeunesse non fédérées ».

Pendant toutes ces années, le secteur fonctionnait sans réel cadre légal, puisqu’aucune loi ne venait l’encadrer. Il faudra attendre 1980 pour qu’un décret voie le jour et donne une définition légale à la notion d’ « organisation de jeunesse ». Par ailleurs, ce décret prévoit les conditions pour qu’une association soit agréée comme organisation de jeunesse, ainsi que les modalités de financement du secteur.

Ce cadre légal ainsi que le phénomène de professionnalisation qui touche le secteur associatif dans son ensemble vont entraîner une multiplication des organisations de jeunesse existantes.

Certaines organisations de jeunesse non confédérées se sentent lésées par l’attribution piliarisée des moyens publics et par la difficulté de se faire entendre des confédérations sur les enjeux de soutien et de financement. Elles s’organisent alors porter ensemble certaines revendications. De ce mouvement naîtra en 2000 le « Réseau des Non Confédérés » (RNC), portant aujourd’hui le nom de Relie-F.

Malgré tout, en 2015, il existe aujourd’hui encore des OJ non fédérées.

Parallèlement à cela, dans les années 1990, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une révision du décret. Les critiques portent sur le système de financement prévu par le décret : le secteur est victime d’un manque de financement criant et sur un manque d’objectivation des répartitions de moyens. Un long processus se met en place, qui aboutira en 2009, à un nouveau décret « organisations de jeunesse » qui réglemente toujours le secteur aujourd’hui.

Décrets OJ + arrêtés d'exécution du Décret
Lois
Circulaires

ACS - Agent Contractuel Subventionné

L’ACS une mesure d’aide à l’emploi de la Région Bruxelloise qui a pour but de faciliter l’embauche de travailleurs inoccupés principalement dans le secteur du non-marchand. Le système ACS est uniquement accessible aux employeurs ayant un siège en Région Bruxelloise. Il permet de mettre prioritairement à l’emploi des personnes issues de la Région Bruxelloise.

APE - Aide à la Promotion de l’Emploi

L’APE est une mesure d’aide à l’emploi de la Région Wallonne. Il permet de financer en partie de l’emploi dans le non-marchand, mais aussi des pouvoirs locaux et du secteur marchand. Il donne droit notamment, à une subvention calculée suivant un nombre de points attribués au travailleur non-occupé et une réduction de l’ONSS patronal.

ASBL - Association Sans But Lucratif

Une ASBL est un groupement de personnes physiques ou morales qui se réunissent autour d’une activité ayant un but désintéressé. Une ASBL doit compter au moins 3 membres et ne requiert pas d’apports financiers, hormis les frais administratifs liés à la constitution de celle-ci. Une fois qu’un projet commun a été défini il importe de rédiger des statuts qui déterminent, entre autres, la dénomination, le siège social, les objectifs, les moyens d’action et les membres de l’Asbl. Une fois les statuts déposés et publiés au moniteur belge, l’ASBL acquiert une personnalité juridique propre. Chaque ASBL a 2 organes obligatoires :

  • L’Assemblée Générale (AG) ;
  • Le Conseil d’Administration (CA), composé au minimum de trois personnes nommées par l’AG. Il est en charge de la gestion et de la représentation de l’association ainsi que de tout ce que la loi n’a pas attribué explicitement à l’assemblée générale. Il est responsable pour tous les actes posés par ses membres dans le cadre de sa compétence générale de gestion de l’association.

La règlementation qui encadre l’activité des ASBL est la loi de 1921, modifiée par la loi du 2 mai 2002.

ATL – Accueil Temps Libre

Au travers de structures d’accueil aux formes multiples regroupant des enfants de tous milieux, l’accueil durant le temps libre vise à concilier :

  • la vie familiale et professionnelle des parents ;
  • l’épanouissement global de l’enfant.

Quand on parle du décret ATL, il s’agit de celui voté en juillet 2003, modifié le 26 mars 2009. Il règle l’accueil temps libre au niveau local.

BIJ - Bureau International Jeunesse

Service à gestion séparée créé par la Fédération Wallonie-Bruxelles au sein du Wallonie-Bruxelles International (WBI), le BIJ est chargé de gérer différents programmes de mobilité des jeunes en matière de formations et d’échanges internationaux. Ses missions sont, principalement, de lancer des appels à projets, de les soutenir financièrement et de servir de plateforme d’information dans le cadre des relations internationales « Jeunes ».

Centre d’Information des Jeunes

Les Centres d’information des jeunes sont des associations de service qui ont pour mission de favoriser l’appropriation, par les jeunes, de l’information et des outils d’information dans un souci de pluralisme, d’indépendance et d’exhaustivité. Ils exercent une fonction technique de réponse immédiate aux questions et une fonction socioculturelle d’analyse et de prise de conscience par les jeunes des enjeux sociaux, culturels, économiques et politiques de leur existence.

CJ - Centre de Jeunes

Structures implantées dans un champ d’action essentiellement local, dont l’action touche des jeunes âgés principalement de 12 à 26 ans, et ce de manière ponctuelle ou par projets. Leur objectif est de favoriser le développement d’une citoyenneté critique, active et responsable, par une prise de conscience et une connaissance des réalités de la société, des attitudes de responsabilité et de participation à la vie sociale, économique et culturelle. Il en existe 3 catégories : les maisons de jeunes, les centres de rencontres et d’hébergement, les centres d’informations des jeunes.

CRH - Centre de Rencontre et d’Hébergement

Les CRH sont des centres de jeunes qui organisent des activités résidentielles de durée limitée et favorisant la rencontre entre groupes, familles et individus qui les fréquentent, ainsi que l’ouverture à la communauté locale. Ils offrent une information pertinente sur leur lieu d’implantation, ainsi qu’une palette d’activités (classes vertes, camps de vacances, tourisme social, découverte nature, etc.).

CDV - Centre de vacances

Ils sont définis et régis par le « Décret relatif aux centres de vacances » du 17 mai 1999. Celui-ci distingue trois catégories de centres de vacances : les camps, les séjours et les plaines. Les centres de vacances organisés par les Organisations de Jeunesse peuvent bénéficier de cette reconnaissance en suivant certains critères. Etre reconnu comme tel leur offre une sorte de label et leur permet de bénéficier de subsides.

CESSoC - Confédération des Employeurs des Secteurs Sportif et SocioCulturel

La CESSOC représente les employeurs du secteur socioculturel francophone et germanophone agréés et subventionnés par la Communauté française et la Région wallonne. Elle regroupe 12 fédérations d’employeurs qu’elle représente.

Elle désigne, notamment, les représentants du banc patronal aux négociations de la CP 329.02.

CCMCJ - Commission Consultative des Centres et Maisons de Jeunes

La CCMCJ est l’organe officiel des Centres et Maisons de Jeunes.
En outre, la CCMCJ met en place des groupes de travail (GT) et sous-commissions dont certaines sont permanentes :

  • La sous-commission de qualification
  • La sous-commission de la politique socioculturelle de l’égalité des chances
  • La sous-commission de concertation sur l’information des jeunes

CCOJ - Commission Consultative des organisations de Jeunesse

La CCOJ est une commission sectorielle qui émet des avis sur le secteur des Organisations de Jeunesse. C’est la voix des OJ car elle est composée de représentants des OJ.

Elle a 3 missions :

  • Permettre les réflexions, les propositions et le développement du secteur des OJ ;
  • Répondre aux demandes d’avis formulées par les pouvoirs publics ou en formuler d’initiative ;
  • Formuler des avis concernant les agréments des organisations de jeunesse.

La CCOJ met en place des GT et sous-commissions dont certaines sont permanentes. Les sous-commissions permettent de traiter de manière plus experte et ciblée les axes forts du travail des OJ. Les sous-commissions de la CCOJ sont :

  • La sous-commission « politique locale de jeunesse »
  • La sous-commission « enfance »
  • La sous-commission « formation »
  • La sous-commission « mouvement de jeunesse »
  • La sous-commission « emploi »
  • La sous-commission « actions de sensibilisation à la participation citoyenne, à la démocratie et à la lutte contre l’extrémisme »

Charte associative

Dans les années 90, germe l’idée d’une reconnaissance mutuelle des pouvoirs publics et du monde associatif. Ce « pacte » se transforme rapidement en une charte où les pouvoirs publics reconnaissent, de manière unilatérale, le secteur associatif comme un partenaire et consacre sept principes fondamentaux :

  • La liberté d’association
  • La liberté d’expression
  • La légalité
  • L’égalité de traitement et la non-discrimination
  • La complémentarité entre l’action associative et l’action publique
  • L’évaluation et le contrôle des missions d’intérêt général subsidiées
  • L’évolution de la charte associative.

Cette charte n’est pas qu’une déclaration de principe, les principes fondamentaux qu’elle reconnaît, sont accompagnés d’engagements concrets des pouvoirs publics signataires.

CJCF - Conseil de la jeunesse de la Communauté Française

Le CJCF est l’organe représentatif de la Jeunesse (16-30 ans) pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. Son rôle est de faire participer les jeunes au processus démocratique, notamment en récoltant leur parole sur une série de thématiques qui touchent directement ou indirectement la jeunesse pour ensuite la relayer auprès du monde politique (de tous les niveaux de pouvoir, au niveau national et international). L’outil principal du Conseil de la Jeunesse pour faire entendre la voix des jeunes, est l’émission d’avis officiels. Il s’assure ensuite que ces propositions soient suivies de mesures concrètes pour améliorer la vie des jeunes. Certes, le CJ n’a pas un pouvoir décisionnel, mais il exerce un véritable rôle de lobby, de pression auprès des décideurs de notre pays.

Le Conseil de la Jeunesse doit remplir les missions suivantes :
–    Émettre des avis dans les matières qui concernent la jeunesse ;
–    Mener et promouvoir des initiatives de participation citoyenne des jeunes en vue de contribuer à l’élaboration d’une parole collective représentative de la diversité pour l’ensemble des jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
–    Représenter les jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de réunions au niveau national et international, à l’exception des matières sectorielles exclusivement dévolues à la CCOJ et à la CCMCJ.

Il se structure avec une AG, un bureau, des groupes de travail et commissions ainsi qu’une équipe de 7 personnes.

L’Assemblée Générale comprend 68 jeunes élus ou désigné par les OJ et les CJ : 36 sont élus directement tous les 2 ans par, potentiellement, tous les jeunes de 16 à 30 ans de la Communauté française tandis que la CCOJ et la CCMCJ désignent chacune 16 membres (soit 32 membres de l’AG issus des OJ et des CJ).

CP 329.02 - Commissions paritaire 329.02

La CP 329.02 est la commission paritaire dont relève le secteur de la jeunesse. Elle s’adresse au secteur socioculturel. Elle permet de définir les règles propres au secteur en matière d’emploi. Elle définit notamment les conditions de rémunération et de travail.

CRACS - Citoyen Responsable, Actif, Critique et Solidaire

L’objectif des OJ et des CJ est d’accompagner les jeunes à devenir des CRACS !

DGDE - Délégué général aux droits de l’enfant

Le Délégué général aux droits de l’enfant veille à la sauvegarde des droits et des intérêts des enfants. Il se réfère principalement à la Convention internationale des droits de l’enfant.

Le DGDE est une institution libre et indépendante, il dispose de toute sa liberté pour relever ou dénoncer les éventuels dysfonctionnements et formuler des propositions ou suggestions pour un respect intégral des droits garantis aux enfants.

DP - Détaché Pédagogique

Le DP est un enseignant nommé à temps plein dans l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, envoyé en mission dans une Organisation de Jeunesse reconnue. Son employeur principal reste toutefois la Fédération Wallonie-Bruxelles. Selon le Décret OJ, chaque Organisation de Jeunesse reconnue a le droit de bénéficier d’un Détaché Pédagogique.

Fédérations de Centres de Jeunes

Pour pouvoir prétendre à cette appellation, les fédérations de Centre de Jeunes doivent soit être agrées comme telles selon le prescrit légal propre à ce type d’OJ, soit disposer de quatre Centres de Jeunes agréés de même. Elles assurent à leurs membres des missions identiques à celles des fédérations d’Organisations de Jeunesse.

Fédérations d’Organisations de Jeunesse

Pour pouvoir se revendiquer comme telle, les fédérations doivent rassembler au moins cinq OJ agréées dont les considérations (idéologiques, sociales, sociétales, etc.) convergent vers des enjeux communs. Celles-ci assurent à leurs membres une série de missions et de services leur permettant de réaliser leurs actions de manière optimale, ainsi qu’une représentation au sein de leur secteur.

FESOJ - Fédération des Employeurs du Secteur des Organisations de Jeunesse et des centres de jeunes

La FESOJ est une fédération d’employeurs issus des Organisations de Jeunesse et des Centres de Jeunes. Elle est l’une des organisations patronales affiliée à la CESSoC. Elle œuvre sur toute les matières Emploi en Belgique, en Wallonie et / ou à Bruxelles.

Groupements de Jeunesse

Ce sont des associations qui partagent la même philosophie que les Organisations de Jeunesse mais qui ne remplissent pas tous les critères légaux pour être reconnues comme telles.

Inspection

Service de l’administration de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’Inspection exerce un certain nombre de missions de contrôle de l’application des politiques culturelles. Elle joue notamment un rôle important dans le processus d’agrément des Organisations de Jeunesse, agréments qui sont renouvelées tous les quatre ans.

Jeune

D’après le décret OJ, est considéré comme jeune toute personne âgée de 3 à 30 ans.

MJ - Maisons de Jeunes

Les maisons de jeunes sont des associations de jeunesse qui accompagne les jeunes à devenir des CRACS, au niveau local. Les MJ sont fondées sur l’accueil des jeunes, leur participation à la programmation et à la réalisation d’actions collectives et d’animations socioculturelles partant des désirs et des besoins des jeunes.

Ministre en charge de la jeunesse

C’est Valérie Glatigny, MR, qui a le « portefeuille » destiné à gérer les politiques de Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mouvements de jeunesse

Ces OJ réalisent de l’animation en contact direct avec des membres participant aux activités de manière régulière. Le cœur de leurs actions est le « vivre ensemble » au sein d’espaces de vie collectifs, au moyen d’une pédagogie de l’expérimentation visant l’épanouissement personnel (attitudes, savoirs, compétences) ancré dans un cadre de vie local.

Mouvement thématique

Ils tendent à sensibiliser les jeunes à des enjeux de société, spécifiques ou plus généraux, en faisant appel à la réflexion et l’analyse. Pour ce faire, ces OJ cherchent à construire et faire entendre des points de vue issus de leur collectivité de jeunes adhérents volontaires et engagés dans la durée d’un projet à long terme.

OEJAJ - Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse

L’OEJAJ est un observatoire transversal sur l’enfance et la jeunesse ayant pour mission d’informer les autorités publiques et les citoyens au sujet des politiques menées envers l’enfance et la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle réalise ses missions notamment via l’organisation d’études, d’évaluations de politiques sectorielles et de colloques.

ONE - Office de la Naissance et de l’Enfance

L’ONE a 2 missions principales : l’accueil et l’accompagnement sur toutes les questions qui touchent à l’enfance en général.

Cet organisme d’intérêt public de la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’organe de référence pour toutes les questions relatives :

  • Aux politiques de l’enfance ;
  • À la protection de la mère et de l’enfant ;
  • À l’accompagnement médico-social de la (future) mère et de l’enfant ;
  • À l’accueil de l’enfant en dehors de son milieu familial ;
  • Au soutien à la parentalité.

OJ - Organisations de Jeunesse

Associations de jeunesse ayant pour objectif de contribuer au développement par et pour les jeunes de leurs responsabilités et aptitudes personnelles en vue de les aider à devenir des CRACS au sein de la société. Ce faisant, elles œuvrent dans le champ de l’Éducation permanente et s’assurent de respecter les valeurs d’égalité, de mixité, de démocratie et de solidarité. Leurs activités sont organisées sur tout le territoire de la Fédération Wallonie Bruxelles. Elles sont régies par le décret du 27 mars 2009.

Reconnaissance

Sorte de « label » accordé par la Communauté française. Les associations qui le souhaitent peuvent rentrer un « dossier de reconnaissance » à l’Administration Jeunesse, à l’Inspection ainsi qu’à la CCOJ. Dans ce dossier, elles doivent prouver qu’elles correspondent aux critères du décret du 27 mars 2009 qui définit les OJ. La reconnaissance peut être accordée ou refusée.
Au-delà du côté « label », cette reconnaissance donne droit à des subventions, une place dans les organes de représentation, etc.

Remarque : le terme reconnaissance peut être utilisé pour d’autres « labels » que celui des OJ, par exemple, les Centres de vacances.

Services de Jeunesse

La finalité de ces OJ est de soutenir le développement des responsabilités et des dispositions personnelles des jeunes au moyen d’activités régulières. Celles-ci peuvent revêtir plusieurs formes comme l’animation, la formation, l’initiation à des modes d’expression socioculturels, l’information ou la mise à disposition de lieux de rencontres.

Service jeunesse

Le Service Jeunesse est une sous-division de l’administration du Ministère de la Culture. C’est l’administration chargée de traiter les dossiers qui concernent le secteur de la Jeunesse (OJ et CJ). C’est un peu la courroie de transmission entre le Ministre de la jeunesse et les associations de terrain.

Le service jeunesse est responsable de :

  • la reconnaissance des OJ ;
  • l’octroi des subventions ordinaires et extraordinaires;
  • l’octroi de postes de travail (détachés pédagogiques ou autres) ;
  • du dialogue et la concertation avec les instances représentatives (CCOJ – CCMCJ – Conseil de la Jeunesse) ;
  • de projets tels qu’Eté-Jeunes et Quartier libre ;
  • de l’organisation de séminaires, recherches, publications ;
  • de l’homologation des brevets d’animateurs et de coordinateurs de centres de vacances;
  • de la définition des axes de travail pour la politique internationale de jeunesse.

Le site du Service Jeunesse : www.cfwb.be/jeunesse

Présentation
Le secteur de la jeunesse
Introduction

Le Secteur Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) se compose de différents acteurs, tous investis dans le développement et l’épanouissement des jeunes de 3 à 30 ans. Il est sous la responsabilité de la Ministre de la Jeunesse et ses prérogatives administratives sont assurées par le Service de la Jeunesse qui est chargé de mettre en œuvre la politique culturelle de la Fédération Wallonie Bruxelles pour toutes les questions relatives aux jeunes.

Les acteurs

Les acteurs principaux du secteur jeunesse sont :

Les Organisations de Jeunesse (O.J.) Les Centres de Jeunes (C.J.)
Associations de personnes physiques ou morales dont le champ d’action couvre l’ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles et s’adresse à un public investi dans la durée (« pour et par les jeunes ») Structures implantées dans un champ d’action essentiellement local, dont l’action touche des jeunes de manière ponctuelle ou par projets. Il en existe trois types :-     Maisons de Jeunes-     Centres de rencontres et d’hébergement-     Centres d’information des Jeunes.
Décret «O.J.»du 26.03.2009 Décret «C.J.»du 20.07.00 (modifié le 09.05.08)
Les Organisations de Jeunesse
Finalités

Les Organisations de Jeunesse constituent un pilier majeur de la vie culturelle et associative et jouent un rôle de premier ordre dans la politique de la jeunesse. Il s’agit d’associations volontaires s’adressant à un public majoritairement composé de jeunes de moins de 30 ans qui contribuent au développement par les jeunes de leurs responsabilités et de leurs aptitudes personnelles. Elles sont encadrées par des équipes d’animation composées de permanents, de travailleurs, et de volontaires.

Ces collectivités ont pour objectif de former leurs bénéficiaires pour qu’ils deviennent des Citoyens Responsables Actifs Critiques et Solidaires, les CRACS. Ce faisant, elles œuvrent dans le domaine de l’Éducation permanente et s’assurent de respecter les valeurs d’égalité, de mixité, de démocratie et de solidarité. N’importe quelle association ne peut pas se prétendre O.J. Il s’agit d’un « label » accordé par la Fédération Wallonie Bruxelles qui donne droit à des droits (subventions, place dans les organes d’avis, …) mais aussi à des devoirs (critères spécifiques à remplir).

Différents types

Il faut distinguer cinq types d’O.J.

  • Les mouvements de jeunesse
    Ces O.J. réalisent de l’animation en contact direct avec des membres participant aux activités de manière régulière. Le cœur de leurs actions est le « vivre ensemble » au sein d’espaces de vie collectifs, au moyen d’une pédagogie de l’expérimentation visant l’épanouissement personnel (attitudes, savoirs, compétences) ancré dans un cadre de vie local.
  • Les mouvements thématiques
    Ils tendent à sensibiliser les jeunes à des enjeux de société, spécifiques ou plus généraux, en faisant appel à la réflexion et l’analyse. Pour ce faire, ces O.J. cherchent à construire et faire entendre des points de vue issus de leur collectivité de jeunes adhérents volontaires et engagés dans la durée d’un projet à long terme.
  • Les services de jeunesse
    La finalité de ces O.J. est de soutenir le développement des responsabilités et des dispositions personnelles des jeunes au moyen d’activités régulières. Celles-ci peuvent revêtir plusieurs formes comme l’animation, la formation, l’initiation à des modes d’expression socioculturels, l’information ou la mise à disposition de lieux de rencontres.
  • Les fédérations d’Organisations de Jeunesse
    Pour pouvoir se revendiquer comme telle, les fédérations doivent rassembler au moins cinq O.J. agréées dont les considérations (idéologiques, sociales, sociétales, …) convergent vers des enjeux communs. Celles-ci assurent à leurs membres une série de missions et de services leur permettant de réaliser leurs actions de manière optimale, ainsi qu’une représentation au sein de leur secteur.
  • Les fédérations de Centres de Jeunes
    Pour pouvoir prétendre à cette appellation, les fédérations de Centre de Jeunes doivent soit être agrées comme telles selon le prescrit légal propre à ce type d’O.J., soit disposer de quatre Centres de Jeunes agréés de même. Elles assurent à leurs membres des missions identiques à celles des fédérations d’Organisations de Jeunesse.

En parallèle, les groupements de jeunesse sont des associations qui partagent la même philosophie que les Organisations de Jeunesse mais qui ne remplissent pas tous les critères légaux pour être reconnues comme telles.

La représentation

En Belgique, il existe un postulat de base concernant les décisions politiques : on ne légifère pas sans consulter auparavant les personnes concernées par les lois. Ainsi, il est d’usage que certains organes d’avis soient interrogés par les pouvoirs politiques, sur tout ce qui se rapporte à la jeunesse. Les protagonistes du Secteur Jeunesse sont représentés dans ces organes ayant chacun leur domaine de compétences. Citons par exemple le Conseil de la Jeunesse en Communauté Française (C.J.C.F.), le Conseil Consultatif des Maisons et Centres de Jeunes (C.C.M.C.J.), la Commission Générale d’Avis Centre de Vacances (Comm. Gén. C.D.V.) ou le Conseil Supérieur des Volontaires (C.S.V.)

En ce qui concerne plus particulièrement les O.J., il s’agit de la Commission Consultative des Organisations de Jeunesse (C.C.O.J.) :

C’est une plateforme d’échange entre les O.J. et la Fédération Wallonie Bruxelles, entre la société civile et les pouvoirs publics. La C.C.O.J. émet des avis faisant consensus en son sein sur tout ce qui relève de la sphère d’action des O.J. Ces avis sont soit proposés à l’initiative de la C.C.O.J., soit sollicités par les Ministres ou le Gouvernement. Elle est composée de membres issus des O.J. qui ont un mandat de 4 ans avec voix délibérative :

  • 2 représentants par fédération d’.O.J plus 9 mandats qu’elles se partagent
  • 2 représentants pour l’ensemble des O.J. sans fédération
  • 3 experts désignés par le gouvernement compétent en politique de la jeunesse

Trois autres membres participent également aux débats à titre consultatif :

  • 1 représentant de l’administration (Service Jeunesse)
  • 1 représentant de l’Observatoire des politiques culturelles
  • 1 représentant de l’Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse.

Les travaux en son sein sont organisés sous forme de groupes de travail thématiques (ponctuels) et de sous-commissions (permanentes) qui pré-traitent les sujets. Ces dernières sont composées d’experts du secteur O.J. pas nécessairement membres de la C.C.O.J. Elles sont au nombre de six :

Sous-Commission Missions d’avis et réflexion sur Enjeux
« Politique locale de jeunesse » La collaboration entre les O.J. et les C.J. –  Favoriser la transversalité des pratiques entre les O.J. et les centres de jeunes.
« Enfance » L’enfance dans les O.J. –  Proposer et développer des projets visant la valorisation et le développement de pratiques liées à l’enfance.
« Formation » La formation des professionnels et des volontaires au sein des O.J. –  Sujets variés : brevets d’animateurs, formation continue et valorisation des acquis de l’expérience, etc.
« Mouvements de jeunesse » Les mouvements de jeunesse –  Permettre la discussion et le consensus entre les mouvements.-  Donner du poids aux mouvements qui représentent peu d’O.J. mais touchent beaucoup de jeunes.
« Emploi » L’emploi dans les O.J. –  Favoriser la valorisation et le développement de l’emploi des O.J.-  Négocier la répartition de l’enveloppe budgétaire « emploi » et des postes (détachés pédagogiques, permanents).
« Actions de sensibilisation à la participation citoyenne, à la démocratie et à la lutte contre l’extrémisme » L’engagement citoyen des jeunes dans la société –  Vérifier et coordonner les actions réalisées dans le cadre du dispositif particulier correspondant.-  Plus spécifiquement, elle examine si les subventions allouées à ce dispositif sont bien utilisées.
Historique

Les premières formes historiques d’ « associations de jeunesse » apparaissent au milieu du XIXe siècle avec les premiers « patronages ». Ces derniers naissent suite à une inquiétude : les conséquences de la misère sociale sur les enfants et les jeunes. Ils se présentent comme des endroits de préservation et d’instruction religieuse, où les enfants mènent des activités récréatives et éducatives.

Parallèlement se développent les premières associations d’éducation populaire. Celles-ci voient le jour au sein des mouvements ouvriers socialistes et chrétiens naissants et ont pour vocation d’émanciper culturellement les classes les plus défavorisés de la population, afin d’augmenter leur capacité d’agir et de participer au sein de la société.

Ces deux formes historiques d’associations constituent les prémices des organisations de jeunesse comme nous les connaissons aujourd’hui.

Par ailleurs, le développement de ces différentes associations est à remettre dans le contexte de la pilarisation de la société belge qui marquait la fin du XIXe siècle. Historiquement, on trouve à cette époque trois familles politiques au sein de la société belge : les libéraux, les catholiques et les socialistes. Chacune d’entre-elles va alors se structurer autour de ce qu’on appelle un « pilier ». La spécificité d’une société organisée de la sorte est que la citoyenneté se construisait sur base de l’appartenance à l’un de ces piliers. Au-delà du parti politique, cela comprend le syndicat, la mutualité, les coopératives, etc. Il était donc possible pour un citoyen d’évoluer quasi exclusivement au sein du milieu social et institutionnel lié à l’un des piliers, et ce indépendamment de son niveau social.

Au XIXe siècle, les « jeunes gardes », sorte de première forme des jeunesses à orientation politique, font également leur apparition. Elles sont au nombre de trois : les jeunes gardes socialistes, libérales et catholiques.

A partir des années 1910, d’autres mouvements de jeunesse, se basant sur une philosophie d’éducation par l’action, se développent. Dès les années 1920, on assiste à une multiplication des associations de jeunesse, essentiellement du côté du pilier chrétien. Celles-ci sont dites « spécialisées » car elles s’adressent à une frange particulière de la jeunesse.

Après la Seconde Guerre mondiale, la population est sous le choc: comment le pouvoir Nazi a-t-il pu commettre de telles atrocités ? En Belgique, les pouvoirs publics prennent conscience de l’importance de la jeunesse, trop souvent négligée jusqu’alors, comme catégorie sociale spécifique et constatent que l’unicité des jeunesses fascistes a été un vecteur important de propagande. L’Etat belge se rend compte qu’il est nécessaire de développer chez les jeunes un esprit critique et citoyen, et décrète, d’une part que les associations de jeunesse sont un formidable vecteur pour atteindre cet objectif et que, d’autre part, le secteur des associations de jeunesse doit être le plus diversifié possible. Les premières politiques culturelles centrées sur la jeunesse voient donc le jour et les organisations de jeunesse sont placées au cœur de ces nouvelles politiques.

En 1965, une première loi vient réglementer le secteur, la loi relative à la mise à la disposition des organisations de jeunesse de membres du personnel enseignant. Ce sont les prémices du détachement pédagogique.

Dans le courant des années 1960-1970, on assiste également à un autre phénomène : la structuration des organisations de jeunesse au sein de confédérations, fondées sur les trois piliers de la société belge.

C’est ainsi que voient le jour :

  • Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) en 1962
  • La Confédération des Jeunesses Socialistes (qui porte aujourd’hui le nom de ProJeuneS) en 1968
  • La Confédération des Organisations de Jeunesse Libérales (aujourd’hui Jeunes & Libres) en 1972

En 1975, une nouvelle confédération, se définissant comme neutre et indépendante et pluraliste voit le jour : la Confédération des Organisations de Jeunesse.

Malgré l’arrivée de cette nouvelle confédération, certaines organisations de jeunesse décident de rester en-dehors de ce système. On les appelle les « organisations de jeunesse non fédérées ».

Pendant toutes ces années, le secteur fonctionnait sans réel cadre légal, puisqu’aucune loi ne venait l’encadrer. Il faudra attendre 1980 pour qu’un décret voie le jour et donne une définition légale à la notion d’ « organisation de jeunesse ». Par ailleurs, ce décret prévoit les conditions pour qu’une association soit agréée comme organisation de jeunesse, ainsi que les modalités de financement du secteur.

Ce cadre légal ainsi que le phénomène de professionnalisation qui touche le secteur associatif dans son ensemble vont entraîner une multiplication des organisations de jeunesse existantes.

Certaines organisations de jeunesse non confédérées se sentent lésées par l’attribution piliarisée des moyens publics et par la difficulté de se faire entendre des confédérations sur les enjeux de soutien et de financement. Elles s’organisent alors porter ensemble certaines revendications. De ce mouvement naîtra en 2000 le « Réseau des Non Confédérés » (RNC), portant aujourd’hui le nom de Relie-F.

Malgré tout, en 2015, il existe aujourd’hui encore des OJ non fédérées.

Parallèlement à cela, dans les années 1990, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une révision du décret. Les critiques portent sur le système de financement prévu par le décret : le secteur est victime d’un manque de financement criant et sur un manque d’objectivation des répartitions de moyens. Un long processus se met en place, qui aboutira en 2009, à un nouveau décret « organisations de jeunesse » qui réglemente toujours le secteur aujourd’hui.

Composition
Textes légaux
Décrets OJ + arrêtés d'exécution du Décret
Lois
Circulaires
Glossaire

ACS - Agent Contractuel Subventionné

L’ACS une mesure d’aide à l’emploi de la Région Bruxelloise qui a pour but de faciliter l’embauche de travailleurs inoccupés principalement dans le secteur du non-marchand. Le système ACS est uniquement accessible aux employeurs ayant un siège en Région Bruxelloise. Il permet de mettre prioritairement à l’emploi des personnes issues de la Région Bruxelloise.

APE - Aide à la Promotion de l’Emploi

L’APE est une mesure d’aide à l’emploi de la Région Wallonne. Il permet de financer en partie de l’emploi dans le non-marchand, mais aussi des pouvoirs locaux et du secteur marchand. Il donne droit notamment, à une subvention calculée suivant un nombre de points attribués au travailleur non-occupé et une réduction de l’ONSS patronal.

ASBL - Association Sans But Lucratif

Une ASBL est un groupement de personnes physiques ou morales qui se réunissent autour d’une activité ayant un but désintéressé. Une ASBL doit compter au moins 3 membres et ne requiert pas d’apports financiers, hormis les frais administratifs liés à la constitution de celle-ci. Une fois qu’un projet commun a été défini il importe de rédiger des statuts qui déterminent, entre autres, la dénomination, le siège social, les objectifs, les moyens d’action et les membres de l’Asbl. Une fois les statuts déposés et publiés au moniteur belge, l’ASBL acquiert une personnalité juridique propre. Chaque ASBL a 2 organes obligatoires :

  • L’Assemblée Générale (AG) ;
  • Le Conseil d’Administration (CA), composé au minimum de trois personnes nommées par l’AG. Il est en charge de la gestion et de la représentation de l’association ainsi que de tout ce que la loi n’a pas attribué explicitement à l’assemblée générale. Il est responsable pour tous les actes posés par ses membres dans le cadre de sa compétence générale de gestion de l’association.

La règlementation qui encadre l’activité des ASBL est la loi de 1921, modifiée par la loi du 2 mai 2002.

ATL – Accueil Temps Libre

Au travers de structures d’accueil aux formes multiples regroupant des enfants de tous milieux, l’accueil durant le temps libre vise à concilier :

  • la vie familiale et professionnelle des parents ;
  • l’épanouissement global de l’enfant.

Quand on parle du décret ATL, il s’agit de celui voté en juillet 2003, modifié le 26 mars 2009. Il règle l’accueil temps libre au niveau local.

BIJ - Bureau International Jeunesse

Service à gestion séparée créé par la Fédération Wallonie-Bruxelles au sein du Wallonie-Bruxelles International (WBI), le BIJ est chargé de gérer différents programmes de mobilité des jeunes en matière de formations et d’échanges internationaux. Ses missions sont, principalement, de lancer des appels à projets, de les soutenir financièrement et de servir de plateforme d’information dans le cadre des relations internationales « Jeunes ».

Centre d’Information des Jeunes

Les Centres d’information des jeunes sont des associations de service qui ont pour mission de favoriser l’appropriation, par les jeunes, de l’information et des outils d’information dans un souci de pluralisme, d’indépendance et d’exhaustivité. Ils exercent une fonction technique de réponse immédiate aux questions et une fonction socioculturelle d’analyse et de prise de conscience par les jeunes des enjeux sociaux, culturels, économiques et politiques de leur existence.

CJ - Centre de Jeunes

Structures implantées dans un champ d’action essentiellement local, dont l’action touche des jeunes âgés principalement de 12 à 26 ans, et ce de manière ponctuelle ou par projets. Leur objectif est de favoriser le développement d’une citoyenneté critique, active et responsable, par une prise de conscience et une connaissance des réalités de la société, des attitudes de responsabilité et de participation à la vie sociale, économique et culturelle. Il en existe 3 catégories : les maisons de jeunes, les centres de rencontres et d’hébergement, les centres d’informations des jeunes.

CRH - Centre de Rencontre et d’Hébergement

Les CRH sont des centres de jeunes qui organisent des activités résidentielles de durée limitée et favorisant la rencontre entre groupes, familles et individus qui les fréquentent, ainsi que l’ouverture à la communauté locale. Ils offrent une information pertinente sur leur lieu d’implantation, ainsi qu’une palette d’activités (classes vertes, camps de vacances, tourisme social, découverte nature, etc.).

CDV - Centre de vacances

Ils sont définis et régis par le « Décret relatif aux centres de vacances » du 17 mai 1999. Celui-ci distingue trois catégories de centres de vacances : les camps, les séjours et les plaines. Les centres de vacances organisés par les Organisations de Jeunesse peuvent bénéficier de cette reconnaissance en suivant certains critères. Etre reconnu comme tel leur offre une sorte de label et leur permet de bénéficier de subsides.

CESSoC - Confédération des Employeurs des Secteurs Sportif et SocioCulturel

La CESSOC représente les employeurs du secteur socioculturel francophone et germanophone agréés et subventionnés par la Communauté française et la Région wallonne. Elle regroupe 12 fédérations d’employeurs qu’elle représente.

Elle désigne, notamment, les représentants du banc patronal aux négociations de la CP 329.02.

CCMCJ - Commission Consultative des Centres et Maisons de Jeunes

La CCMCJ est l’organe officiel des Centres et Maisons de Jeunes.
En outre, la CCMCJ met en place des groupes de travail (GT) et sous-commissions dont certaines sont permanentes :

  • La sous-commission de qualification
  • La sous-commission de la politique socioculturelle de l’égalité des chances
  • La sous-commission de concertation sur l’information des jeunes

CCOJ - Commission Consultative des organisations de Jeunesse

La CCOJ est une commission sectorielle qui émet des avis sur le secteur des Organisations de Jeunesse. C’est la voix des OJ car elle est composée de représentants des OJ.

Elle a 3 missions :

  • Permettre les réflexions, les propositions et le développement du secteur des OJ ;
  • Répondre aux demandes d’avis formulées par les pouvoirs publics ou en formuler d’initiative ;
  • Formuler des avis concernant les agréments des organisations de jeunesse.

La CCOJ met en place des GT et sous-commissions dont certaines sont permanentes. Les sous-commissions permettent de traiter de manière plus experte et ciblée les axes forts du travail des OJ. Les sous-commissions de la CCOJ sont :

  • La sous-commission « politique locale de jeunesse »
  • La sous-commission « enfance »
  • La sous-commission « formation »
  • La sous-commission « mouvement de jeunesse »
  • La sous-commission « emploi »
  • La sous-commission « actions de sensibilisation à la participation citoyenne, à la démocratie et à la lutte contre l’extrémisme »

Charte associative

Dans les années 90, germe l’idée d’une reconnaissance mutuelle des pouvoirs publics et du monde associatif. Ce « pacte » se transforme rapidement en une charte où les pouvoirs publics reconnaissent, de manière unilatérale, le secteur associatif comme un partenaire et consacre sept principes fondamentaux :

  • La liberté d’association
  • La liberté d’expression
  • La légalité
  • L’égalité de traitement et la non-discrimination
  • La complémentarité entre l’action associative et l’action publique
  • L’évaluation et le contrôle des missions d’intérêt général subsidiées
  • L’évolution de la charte associative.

Cette charte n’est pas qu’une déclaration de principe, les principes fondamentaux qu’elle reconnaît, sont accompagnés d’engagements concrets des pouvoirs publics signataires.

CJCF - Conseil de la jeunesse de la Communauté Française

Le CJCF est l’organe représentatif de la Jeunesse (16-30 ans) pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. Son rôle est de faire participer les jeunes au processus démocratique, notamment en récoltant leur parole sur une série de thématiques qui touchent directement ou indirectement la jeunesse pour ensuite la relayer auprès du monde politique (de tous les niveaux de pouvoir, au niveau national et international). L’outil principal du Conseil de la Jeunesse pour faire entendre la voix des jeunes, est l’émission d’avis officiels. Il s’assure ensuite que ces propositions soient suivies de mesures concrètes pour améliorer la vie des jeunes. Certes, le CJ n’a pas un pouvoir décisionnel, mais il exerce un véritable rôle de lobby, de pression auprès des décideurs de notre pays.

Le Conseil de la Jeunesse doit remplir les missions suivantes :
–    Émettre des avis dans les matières qui concernent la jeunesse ;
–    Mener et promouvoir des initiatives de participation citoyenne des jeunes en vue de contribuer à l’élaboration d’une parole collective représentative de la diversité pour l’ensemble des jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
–    Représenter les jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de réunions au niveau national et international, à l’exception des matières sectorielles exclusivement dévolues à la CCOJ et à la CCMCJ.

Il se structure avec une AG, un bureau, des groupes de travail et commissions ainsi qu’une équipe de 7 personnes.

L’Assemblée Générale comprend 68 jeunes élus ou désigné par les OJ et les CJ : 36 sont élus directement tous les 2 ans par, potentiellement, tous les jeunes de 16 à 30 ans de la Communauté française tandis que la CCOJ et la CCMCJ désignent chacune 16 membres (soit 32 membres de l’AG issus des OJ et des CJ).

CP 329.02 - Commissions paritaire 329.02

La CP 329.02 est la commission paritaire dont relève le secteur de la jeunesse. Elle s’adresse au secteur socioculturel. Elle permet de définir les règles propres au secteur en matière d’emploi. Elle définit notamment les conditions de rémunération et de travail.

CRACS - Citoyen Responsable, Actif, Critique et Solidaire

L’objectif des OJ et des CJ est d’accompagner les jeunes à devenir des CRACS !

DGDE - Délégué général aux droits de l’enfant

Le Délégué général aux droits de l’enfant veille à la sauvegarde des droits et des intérêts des enfants. Il se réfère principalement à la Convention internationale des droits de l’enfant.

Le DGDE est une institution libre et indépendante, il dispose de toute sa liberté pour relever ou dénoncer les éventuels dysfonctionnements et formuler des propositions ou suggestions pour un respect intégral des droits garantis aux enfants.

DP - Détaché Pédagogique

Le DP est un enseignant nommé à temps plein dans l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, envoyé en mission dans une Organisation de Jeunesse reconnue. Son employeur principal reste toutefois la Fédération Wallonie-Bruxelles. Selon le Décret OJ, chaque Organisation de Jeunesse reconnue a le droit de bénéficier d’un Détaché Pédagogique.

Fédérations de Centres de Jeunes

Pour pouvoir prétendre à cette appellation, les fédérations de Centre de Jeunes doivent soit être agrées comme telles selon le prescrit légal propre à ce type d’OJ, soit disposer de quatre Centres de Jeunes agréés de même. Elles assurent à leurs membres des missions identiques à celles des fédérations d’Organisations de Jeunesse.

Fédérations d’Organisations de Jeunesse

Pour pouvoir se revendiquer comme telle, les fédérations doivent rassembler au moins cinq OJ agréées dont les considérations (idéologiques, sociales, sociétales, etc.) convergent vers des enjeux communs. Celles-ci assurent à leurs membres une série de missions et de services leur permettant de réaliser leurs actions de manière optimale, ainsi qu’une représentation au sein de leur secteur.

FESOJ - Fédération des Employeurs du Secteur des Organisations de Jeunesse et des centres de jeunes

La FESOJ est une fédération d’employeurs issus des Organisations de Jeunesse et des Centres de Jeunes. Elle est l’une des organisations patronales affiliée à la CESSoC. Elle œuvre sur toute les matières Emploi en Belgique, en Wallonie et / ou à Bruxelles.

Groupements de Jeunesse

Ce sont des associations qui partagent la même philosophie que les Organisations de Jeunesse mais qui ne remplissent pas tous les critères légaux pour être reconnues comme telles.

Inspection

Service de l’administration de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’Inspection exerce un certain nombre de missions de contrôle de l’application des politiques culturelles. Elle joue notamment un rôle important dans le processus d’agrément des Organisations de Jeunesse, agréments qui sont renouvelées tous les quatre ans.

Jeune

D’après le décret OJ, est considéré comme jeune toute personne âgée de 3 à 30 ans.

MJ - Maisons de Jeunes

Les maisons de jeunes sont des associations de jeunesse qui accompagne les jeunes à devenir des CRACS, au niveau local. Les MJ sont fondées sur l’accueil des jeunes, leur participation à la programmation et à la réalisation d’actions collectives et d’animations socioculturelles partant des désirs et des besoins des jeunes.

Ministre en charge de la jeunesse

C’est Valérie Glatigny, MR, qui a le « portefeuille » destiné à gérer les politiques de Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mouvements de jeunesse

Ces OJ réalisent de l’animation en contact direct avec des membres participant aux activités de manière régulière. Le cœur de leurs actions est le « vivre ensemble » au sein d’espaces de vie collectifs, au moyen d’une pédagogie de l’expérimentation visant l’épanouissement personnel (attitudes, savoirs, compétences) ancré dans un cadre de vie local.

Mouvement thématique

Ils tendent à sensibiliser les jeunes à des enjeux de société, spécifiques ou plus généraux, en faisant appel à la réflexion et l’analyse. Pour ce faire, ces OJ cherchent à construire et faire entendre des points de vue issus de leur collectivité de jeunes adhérents volontaires et engagés dans la durée d’un projet à long terme.

OEJAJ - Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse

L’OEJAJ est un observatoire transversal sur l’enfance et la jeunesse ayant pour mission d’informer les autorités publiques et les citoyens au sujet des politiques menées envers l’enfance et la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle réalise ses missions notamment via l’organisation d’études, d’évaluations de politiques sectorielles et de colloques.

ONE - Office de la Naissance et de l’Enfance

L’ONE a 2 missions principales : l’accueil et l’accompagnement sur toutes les questions qui touchent à l’enfance en général.

Cet organisme d’intérêt public de la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’organe de référence pour toutes les questions relatives :

  • Aux politiques de l’enfance ;
  • À la protection de la mère et de l’enfant ;
  • À l’accompagnement médico-social de la (future) mère et de l’enfant ;
  • À l’accueil de l’enfant en dehors de son milieu familial ;
  • Au soutien à la parentalité.

OJ - Organisations de Jeunesse

Associations de jeunesse ayant pour objectif de contribuer au développement par et pour les jeunes de leurs responsabilités et aptitudes personnelles en vue de les aider à devenir des CRACS au sein de la société. Ce faisant, elles œuvrent dans le champ de l’Éducation permanente et s’assurent de respecter les valeurs d’égalité, de mixité, de démocratie et de solidarité. Leurs activités sont organisées sur tout le territoire de la Fédération Wallonie Bruxelles. Elles sont régies par le décret du 27 mars 2009.

Reconnaissance

Sorte de « label » accordé par la Communauté française. Les associations qui le souhaitent peuvent rentrer un « dossier de reconnaissance » à l’Administration Jeunesse, à l’Inspection ainsi qu’à la CCOJ. Dans ce dossier, elles doivent prouver qu’elles correspondent aux critères du décret du 27 mars 2009 qui définit les OJ. La reconnaissance peut être accordée ou refusée.
Au-delà du côté « label », cette reconnaissance donne droit à des subventions, une place dans les organes de représentation, etc.

Remarque : le terme reconnaissance peut être utilisé pour d’autres « labels » que celui des OJ, par exemple, les Centres de vacances.

Services de Jeunesse

La finalité de ces OJ est de soutenir le développement des responsabilités et des dispositions personnelles des jeunes au moyen d’activités régulières. Celles-ci peuvent revêtir plusieurs formes comme l’animation, la formation, l’initiation à des modes d’expression socioculturels, l’information ou la mise à disposition de lieux de rencontres.

Service jeunesse

Le Service Jeunesse est une sous-division de l’administration du Ministère de la Culture. C’est l’administration chargée de traiter les dossiers qui concernent le secteur de la Jeunesse (OJ et CJ). C’est un peu la courroie de transmission entre le Ministre de la jeunesse et les associations de terrain.

Le service jeunesse est responsable de :

  • la reconnaissance des OJ ;
  • l’octroi des subventions ordinaires et extraordinaires;
  • l’octroi de postes de travail (détachés pédagogiques ou autres) ;
  • du dialogue et la concertation avec les instances représentatives (CCOJ – CCMCJ – Conseil de la Jeunesse) ;
  • de projets tels qu’Eté-Jeunes et Quartier libre ;
  • de l’organisation de séminaires, recherches, publications ;
  • de l’homologation des brevets d’animateurs et de coordinateurs de centres de vacances;
  • de la définition des axes de travail pour la politique internationale de jeunesse.

Le site du Service Jeunesse : www.cfwb.be/jeunesse